🎬 Ici tout commence – Clotilde face à son passé : le choix impossible
Rien ne va plus à l’Institut Auguste Armand. Entre tensions, secrets et trahisons, l’ambiance est devenue électrique. Mais cette fois, c’est Clotilde Armand elle-même, figure emblématique de l’école et pilier du corps enseignant, qui se retrouve au cœur de la tourmente. Un nom venu du passé vient bouleverser son équilibre : Hector. Cet homme qu’elle a aimé autrefois, qu’elle a trahi peut-être, revient dans sa vie comme un fantôme que l’on ne peut plus ignorer. Et son retour pourrait bien tout changer.
Tout commence lors d’une matinée apparemment anodine. L’Institut s’apprête à accueillir un nouveau chef invité pour encadrer un module exceptionnel sur la cuisine moléculaire. Les élèves sont impatients, Teyssier surveille tout d’un œil critique, et Clotilde, comme à son habitude, se montre à la fois exigeante et méthodique. Mais lorsqu’elle découvre le nom du chef invité, le temps semble s’arrêter : Hector Delmas. Son visage se fige, son souffle se coupe. Ce nom, elle ne l’a pas prononcé depuis vingt ans.
Les souvenirs affluent. À l’époque, Clotilde et Hector étaient deux jeunes chefs passionnés, formés ensemble à Paris. Leur lien dépassait la simple amitié : ils partageaient la même ambition, la même soif de reconnaissance. Mais leur histoire s’est terminée dans la douleur, après une trahison professionnelle qui a brisé leur relation. Clotilde avait choisi la carrière, laissant Hector derrière elle. Aujourd’hui, le destin les réunit à nouveau, dans les murs mêmes où elle enseigne l’excellence et l’intégrité.
Lorsque Hector franchit la porte de l’Institut, un silence s’abat sur la brigade. L’homme a changé. Son regard est plus dur, sa présence imposante. Derrière ses sourires polis, on devine une rancune froide. Clotilde tente de garder contenance, mais la tension entre eux est palpable dès le premier instant. Antoine Myriel le remarque immédiatement, tout comme Teyssier, qui n’est jamais le dernier à flairer les failles humaines.

Très vite, le passé refait surface. Hector n’est pas revenu seulement pour enseigner : il veut des réponses. Il reproche à Clotilde de l’avoir humilié, d’avoir volé une recette qu’ils avaient créée ensemble à l’époque où ils formaient un duo prometteur. Une création qui, selon lui, aurait pu changer sa vie. Clotilde nie, du moins au début. Mais à mesure que les jours passent, le masque se fissure.
Les élèves, eux, sentent la tension grandir. Entre deux cours, ils surprennent des éclats de voix, des échanges tendus. Hortense et Mehdi, intrigués, essaient de comprendre ce qui se cache derrière cette rivalité brûlante. Pendant ce temps, Rose tente de raisonner sa sœur, lui rappelant qu’elle a tout à perdre si cette histoire éclate au grand jour.
Mais Hector ne veut pas tourner la page. Il s’arrange pour que les élèves travaillent sur un thème culinaire lié à leur passé commun, un menu inspiré de la nostalgie. Une provocation à peine voilée. Pendant une démonstration, il révèle à demi-mot leur ancienne collaboration, jetant la confusion parmi les étudiants. Clotilde, humiliée, quitte la salle sous les regards médusés.
Le soir même, Teyssier la confronte. Son ton est sec, mais ses mots, précis : « Tu ne peux pas te permettre le moindre scandale. Tu portes le nom Armand, et ce nom, ici, c’est un monument. » Clotilde réplique, blessée, mais au fond d’elle, elle sait qu’il a raison. La vérité pourrait détruire tout ce qu’elle a construit.
Malgré la honte et la colère, elle décide de parler à Hector. Dans une scène tendue, les deux anciens amants se retrouvent seuls dans les cuisines, tard dans la nuit. Les mots deviennent des armes. Hector l’accuse d’avoir bâti sa carrière sur un mensonge. Clotilde se défend, expliquant qu’elle a seulement voulu protéger son rêve, dans un monde où une femme devait se battre deux fois plus pour être reconnue.
Mais Hector, blessé, refuse d’entendre. Il menace de tout révéler à la direction. C’est alors que Clotilde, à bout, lâche enfin la vérité : oui, elle a utilisé leur création, mais elle ne l’a pas fait pour l’écraser. Elle voulait sauver sa peau, dans un concours où il l’avait abandonnée au dernier moment. L’émotion l’emporte. Hector, bouleversé, comprend que le passé n’est pas aussi simple qu’il l’imaginait.
Pourtant, les dégâts sont faits. Le lendemain, une rumeur enfle : certains élèves affirment avoir entendu Hector accuser Clotilde de plagiat. Antoine et Teyssier convoquent les deux chefs. La tension atteint son comble. Clotilde hésite entre la fuite et la franchise. Finalement, elle choisit la vérité. Elle raconte tout, sans fard. Son erreur, sa peur, son ambition. Un silence suit ses paroles, puis un long regard entre elle et Teyssier, mélange de déception et de respect.
Antoine, plus humain, lui propose de prendre du recul : « Peut-être qu’il est temps pour toi de souffler, Clotilde. » Ces mots résonnent comme une sentence. Pour la première fois, elle envisage de quitter l’Institut. Non pas par honte, mais parce qu’elle ne se reconnaît plus dans ce lieu où le passé la rattrape à chaque instant.
Dans les derniers instants de l’épisode, Clotilde se promène seule dans les jardins de l’école. Les souvenirs se mêlent au présent. Elle croise les élèves qui s’entraînent, observe les cuisines à travers les vitres, et son regard se voile d’émotion. Rose la rejoint. Les deux sœurs échangent un silence lourd, puis un sourire. Peut-être que ce départ, s’il a lieu, sera aussi un nouveau commencement.
Pendant ce temps, Hector, resté seul, contemple une photo d’eux deux prise il y a vingt ans. Il sait qu’il a obtenu ce qu’il voulait : la vérité. Mais à quel prix ? Derrière sa revanche, il découvre un vide qu’aucune victoire ne peut combler.
L’épisode se conclut sur un plan symbolique : Clotilde range son tablier dans son casier, ferme la porte doucement, puis s’éloigne. Une page se tourne à l’Institut Auguste Armand. Reste à savoir si elle reviendra un jour.