Ici tout commence – Spoiler : Clotilde frôle la catastrophe, Victor bouleverse l’Institut avec une décision inattendue
Dans cet épisode intense d’Ici tout commence, prévu pour le 18 novembre, les tensions atteignent un sommet à l’Institut. Entre une crise qui aurait pu virer au drame pour Clotilde et un choix décisif de Victor qui redistribue les cartes, l’ambiance oscille entre soulagement, incompréhension et inquiétude. Les élèves, déjà sous pression avec les évaluations qui approchent, assistent à des scènes qui marqueront durablement l’histoire du prestigieux établissement.
L’épisode s’ouvre sur une matinée électrique. Les couloirs bruissent de murmures : Clotilde semble au bord de la rupture depuis plusieurs jours, accumulant fatigue, stress, et tensions familiales. Teyssier, bien que souvent dur, sent qu’elle lui échappe. Pourtant, fidèles à leurs habitudes, les chefs continuent de se croiser en silence, chacun trop fier pour faire un pas vers l’autre.
Pourtant, tout bascule lorsque Clotilde entreprend une préparation technique particulièrement complexe en cuisine. Déterminée à prouver qu’elle peut encore tout gérer seule, elle s’obstine, refuse l’aide que lui propose Rose, et se plonge dans une démonstration qui exige une concentration parfaite. Plusieurs élèves, dont Kelly et Souleymane, observent de loin, inquiets de la voir s’emporter contre un simple ustensile ou soupirer nerveusement entre deux gestes.
C’est alors que l’incident survient. Une casserole surchauffée, un mouvement trop brusque, un jet d’huile brûlante qui manque de la toucher de justesse. Le bruit attire aussitôt le personnel. Les flammes s’élèvent brièvement, mais le danger est réel. Les élèves reculent d’un bond, et Clotilde, surprise, perd l’équilibre. Pendant une fraction de seconde, l’accident semble inévitable. Mais à ce moment précis, Joachim surgit, la rattrape et l’éloigne des flammes. Tout se fige. Le silence tombe, lourd, chargé d’un mélange de peur et de soulagement.
Clotilde, secouée, tente de reprendre contenance. Elle murmure qu’elle va bien, qu’elle a juste été surprise. Mais personne n’est dupe. L’incident aurait pu virer au drame. Elle serre les dents, consciente que sa fragilité vient d’être exposée devant tout l’Institut.
Pendant que les élèves se dispersent, encore nerveux, l’attention se reporte sur Victor. Depuis plusieurs semaines, il se trouve face à un dilemme personnel et professionnel, et ce jour-là, il semble enfin prêt à trancher. Ses hésitations, visibles dans chaque regard distrait ou silence prolongé, ont alimenté bien des rumeurs. Certains affirment qu’il pourrait quitter l’Institut, d’autres qu’il rejoindrait le cercle fermé des chefs de Teyssier. D’autres encore parlent d’un projet secret impliquant un ancien élève.

La vérité éclate lorsqu’il convoque un petit groupe d’élèves en salle du bureau. Autour de lui, l’air est pesant. Il révèle d’une voix calme qu’il a pris une décision qui risque de surprendre beaucoup de monde : il renonce à une opportunité extérieure très prestigieuse pour rester à l’Institut, mais sous une nouvelle condition. Il souhaite piloter un module d’enseignement indépendant, un cours expérimental basé sur la prise de risque culinaire et l’improvisation.
La réaction est immédiate : certains applaudissent, d’autres restent sceptiques. Le projet semble audacieux, presque dangereux. Mais Victor défend son idée avec une passion qu’on lui connaissait peu. Selon lui, la cuisine ne doit pas seulement être une discipline de rigueur : elle doit rester un acte de création libre, un terrain d’expérimentation. Cette approche déstabilise l’ordre établi, surtout pour un institut où chaque geste doit être millimétré.
Teyssier, informé de la nouveauté, débarque au milieu de la réunion. Le silence se fait aussitôt. Il fixe Victor, mi-intrigué, mi-agacé. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, il ne s’oppose pas frontalement à cette idée. Il reconnaît même, du bout des lèvres, que l’Institut gagnerait à proposer une approche plus innovante. Toutefois, il pose une condition ferme : Victor devra prouver l’efficacité de son programme lors d’une démonstration publique dans les prochains jours. Une épreuve qui pourrait le propulser ou le briser.
Pendant que les chefs s’affrontent verbalement, Clotilde se retire discrètement dans son bureau. Elle tremble encore légèrement. Elle revoit mentalement l’accident, les flammes, la peur dans les yeux des élèves. Elle réalise qu’elle est à bout. Rose la rejoint quelques minutes plus tard, tentant de la convaincre de s’accorder du repos. Mais Clotilde refuse. Cependant, sa façade se fissure lorsqu’elle évoque Joachim. Elle sait qu’il l’a sauvée d’un drame. Et cette pensée la bouleverse.
Mais plus encore, elle comprend qu’elle met en danger ceux qui l’entourent en refusant d’accepter ses propres limites. L’idée d’aller parler à Teyssier lui traverse l’esprit, mais son orgueil l’en empêche. Pourtant, elle sent qu’elle ne pourra pas continuer ainsi longtemps. Sa vulnérabilité commence à fissurer les murs qu’elle a mis des années à ériger.
La journée avance et les élèves, entre inquiétudes et curiosité, tentent de reprendre leurs activités. Mais personne n’oublie ce qui s’est passé. Clotilde, malgré ses efforts, reste distante, presque absente. L’incident continue de la hanter, mais aussi de hanter ceux qui l’ont vue vaciller.
La fin de l’épisode laisse planer plusieurs questions :
– Clotilde acceptera-t-elle enfin d’admettre qu’elle est en difficulté ?
– Le nouveau programme de Victor sera-t-il un succès ou un fiasco retentissant ?
– Quel rôle Teyssier jouera-t-il dans ces bouleversements imminents ?
Une chose est sûre : l’Institut va connaître de profonds changements, et rien ne sera plus jamais comme avant.