Le réveil est inhabituellement agité chez les Daunier. Ce qui semblait n’être qu’un regain d’énergie passager chez William tourne à l’obsession. Hyperactif au point d’épuiser tout le monde autour de lui, il jongle entre jogging matinal, cuisine généreuse et réorganisation complète des placards. Pour Aurore, sa femme, l’alerte est sérieuse : cette frénésie ne masque plus rien, elle révèle un mal bien plus profond.
Le diagnostic ne fait aucun doute pour ses proches : William est en plein burn-out. Mais loin de s’arrêter, il enchaîne les initiatives absurdes. Nordine, lui, encaisse un choc inattendu. En découvrant que ses précieuses baskets vintage ont disparu, il comprend que William les a mises à la poubelle par erreur. “William a jeté ses baskets collector vintage.” L’incident provoque un vif malaise, renforcé par la réaction détachée de l’intéressé.

Cette dérive atteint un point critique à l’hôpital. Face à Océane, patiente vulnérable, William manque de provoquer un drame. Une injection mal dosée, et c’est Noor qui lui évite une catastrophe. Il admet aussitôt son erreur, choqué : “Il comprend qu’il a failli la tuer et se sent très mal.” Accablé, il finit par demander un congé sans solde à Marianne, qui accepte sans discuter.
Un boot camp sous tension, et ce n’est que le début
Pendant que William s’enlise dans sa spirale, à quelques kilomètres de là, une autre dynamique s’installe. L’équipe pédagogique se prépare au départ pour le fameux boot camp, un séjour en pleine nature censé renforcer la cohésion des élèves. Sauf qu’entre absences imprévues et remplacements de dernière minute, le projet commence sur des bases bancales.
Marguerite, malade, doit renoncer à encadrer le séjour. C’est finalement Samuel qui la remplace au pied levé. Une décision qui fait grincer quelques dents, notamment chez Ellie, peu enthousiaste à l’idée d’être surveillée par lui pendant dix jours.
Mais c’est Marceau qui se charge de dynamiter l’ambiance dès le départ. Juste avant de monter dans le bus, il orchestre une mauvaise blague : “Il retire le sac de Bastien de la soute et le cache sous le car.” L’acte, mesquin, installe une tension immédiate entre les participants, alors que le groupe n’a même pas encore quitté le bitume.
Le décor est pourtant idéal pour une expérience unique : “Les participants vont partir dans une forêt sans réseau, surnommée ‘le triangle des Bermudes’ à cause de nombreuses disparitions.” Mais à voir l’attitude de certains élèves, ce séjour pourrait bien tourner à la série noire.
Entre effondrement intérieur et tensions adolescentes, l’équilibre vacille
Ce double fil narratif – d’un côté un homme au bord de l’implosion, de l’autre des jeunes livrés à eux-mêmes dans un environnement propice au conflit – crée une atmosphère lourde de sous-entendus. Le spectateur pressent que la bascule est proche, et que les prochaines heures seront décisives.
L’isolement de William, malgré sa famille aimante, contraste brutalement avec le brouhaha adolescent du boot camp. Et tandis que certains s’amusent à tester les limites dès les premières minutes, d’autres semblent bien décidés à cacher ce qu’ils ne sont pas encore prêts à affronter.
Un épisode charnière donc, où les apparences ne tiennent plus. Ni pour William, que son hyperactivité ne protège plus de ses fêlures, ni pour les élèves embarqués dans une aventure qui pourrait bien leur échapper.