Ici Tout Commence – Spoiler intense : Bérénice bouleverse l’Institut avec une requête inattendue qui met Teyssier face à un choix décisif

Dans cet épisode du 19 novembre revisité comme un véritable film dramatique, Bérénice devient la figure centrale d’un tournant majeur à l’Institut. Longtemps discrète, fragile mais déterminée, elle franchit enfin une étape qu’elle n’aurait jamais pensée possible : demander directement à Emmanuel Teyssier quelque chose qui pourrait changer non seulement son avenir, mais aussi l’équilibre de l’école tout entière. Et bien sûr, quand Teyssier est impliqué, aucune requête ne reste jamais sans conséquences…

Tout commence au petit matin, dans un couloir encore silencieux de l’Institut. Bérénice relit nerveusement une feuille froissée, qu’elle tient entre ses mains comme si elle portait le poids de son destin. Cela fait plusieurs jours qu’elle hésite, qu’elle tourne autour d’une décision qui lui semble aussi effrayante qu’inévitable. Son évolution au sein de l’école a été marquée par des hauts et des bas, des crises, des doutes, mais aussi une profonde passion. Aujourd’hui, elle veut prouver qu’elle n’est plus la jeune fille apeurée qu’on a connue, mais une future cheffe prête à prendre des risques.

L’origine de sa demande remonte à un événement précis : une masterclass qu’elle a suivie récemment, totalement sous-estimée par les autres élèves, mais qui l’a bouleversée. La rigueur, l’exigence, l’émotion dégagée par la création d’un plat lui ont fait comprendre qu’elle ne peut plus avancer timidement. Elle ressent le besoin urgent de se confronter davantage à l’excellence, de sortir de sa zone de confort, quitte à brûler quelques étapes. Et l’unique personne capable de lui offrir cette opportunité, c’est Teyssier.

Pourtant, aller voir le directeur en face à face n’a rien d’une formalité. Bérénice connaît sa réputation : impulsif, cassant, intransigeant, mais aussi capable, parfois, de reconnaître les talents bruts. Si elle échoue, elle risque non seulement d’être humiliée, mais aussi de perdre la confiance qu’elle a mis tant de temps à construire. Elle respire profondément, plaque une mèche de cheveux derrière son oreille, et se dirige vers le bureau du chef.

À ce moment-là, Emmanuel Teyssier est plongé dans des dossiers, d’une humeur massacrante. Le service du midi approche, les élèves sont dispersés, et rien n’exaspère plus le directeur que l’imprévu. Lorsque Bérénice frappe timidement à la porte, il ne lève à peine les yeux. Pourtant, à la voir entrer, quelque chose en lui se crispe. Il reconnaît immédiatement cette expression déterminée, mais terrifiée, qu’il a déjà vue chez les élèves prêts à tout pour obtenir une chance.

Le dialogue qui suit devient une véritable joute émotionnelle. Bérénice lui explique qu’elle souhaite intégrer un programme spécial qu’il réserve généralement aux meilleurs : un module avancé, extrêmement exigeant, où seuls les élèves considérés comme prometteurs peuvent être admis. Elle veut être testée, poussée, bousculée, quitte à souffrir. Teyssier l’écoute, impassible, mais derrière son regard se lit une forme d’intérêt qu’il cache avec une froideur implacable.

Cependant, Bérénice ne se contente pas de sa demande. Elle va plus loin, dévoilant une sincérité qui désarçonne Teyssier. Elle lui explique qu’elle est arrivée à l’Institut convaincue qu’elle n’était pas à la hauteur, persuadée de décevoir ceux qui croyaient en elle. Aujourd’hui, elle veut se prouver qu’elle peut devenir une cheffe reconnue, pas seulement « la sœur de » ou « la fille fragile ». Cette confession intense crée un silence lourd dans le bureau. Même Teyssier n’a pas de répartie immédiate.

Mais la décision du chef ne se fait pas attendre longtemps. Fidèle à lui-même, il répond avec sa dureté habituelle : ce programme n’est pas un refuge pour les élèves en quête de confiance, mais un champ de bataille où seuls survivent les plus résistants. Ses mots sont tranchants, presque blessants. Pourtant, Bérénice ne recule pas. Au contraire, elle soutient son regard. C’est à cet instant précis que l’équilibre de la scène bascule : Teyssier comprend qu’elle n’est plus la jeune fille hésitante d’autrefois.

Alors qu’il s’apprête à refuser, un contretemps inattendu arrive : Cardone entre dans le bureau sans prévenir, interrompant la conversation. Ce détail semble anodin, mais il change tout. Elle capte l’atmosphère tendue et, avec sa manière glaciale mais perspicace, comprend immédiatement qu’une négociation délicate est en cours. Cardone, qui aime miser sur les élèves les plus prometteurs pour contrer Teyssier, observe Bérénice comme une pièce potentielle sur son échiquier personnel.

La présence de Cardone met Teyssier sous pression. Accepter la demande de Bérénice pourrait être perçu comme un aveu qu’elle possède un talent rare. Refuser lui donnerait l’air de sous-estimer l’une des élèves que les autres chefs commencent justement à repérer. Coincé dans cette tension silencieuse, il finit par lâcher une phrase sèche : « Très bien. Tu veux ce programme ? Tu l’auras. Mais je te préviens : si tu échoues, tu seras la première responsable. Je ne te protégerai jamais. »

Bérénice, loin de s’effondrer, accepte avec une force nouvelle. Elle quitte le bureau, le cœur battant, mêlant fierté et terreur. Teyssier, resté seul, semble réfléchir une seconde de trop, signe qu’il sait qu’il vient d’accepter un défi risqué autant pour lui que pour elle.

La nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans l’Institut. Les réactions se multiplient : certains élèves admirent le courage de Bérénice, d’autres la jugent folle d’avoir volontairement demandé à être plongée dans l’une des épreuves les plus difficiles que Teyssier puisse offrir. Entre admiration et jalousie, son geste suscite un véritable séisme.

Dans les cuisines, les chefs observent discrètement son comportement. Bérénice, elle, tente de masquer son angoisse par une concentration extrême. Le soir venu, elle s’enferme dans la salle d’entraînement, répétant gestes après gestes, jusqu’à l’épuisement. Elle sait qu’elle n’a plus droit à l’erreur.

Le spoiler se termine sur un plan intense : Teyssier, seul dans le couloir, observe de loin Bérénice travailler. Son visage ne montre rien, mais son regard trahit une certitude rare : pour la première fois, il croit réellement en son potentiel. Et cela signifie que tout peut arriver.